La mentalité centauri est apparemment sexiste (polygamie pour les hommes seulement, postes de sénateurs interdits aux femmes, ...) mais cela n'empêche pas le « sexe faible » d'avoir une place prépondérante au sein de la société.
Tout d'abord, parce que les mariages nobles ne sont JAMAIS des mariages d'amour, mais des unions servant à sceller des alliances politiques (mieux vaut donc bien traîter ses épouses ...), ensuite parce que des courtisanes de qualité sont toujours recherchées par les Grandes Maisons.
La société centauri n'est donc pas égalitaire, loin s'en faut, mais une femme peut trouver à tirer son épingle du jeu ...
L'histoire a une place de choix dans l'éducation centauri, car la fierté d'appartenir à ce qui fut « le plus grand empire de tous les temps » les incite imiter le passé ... et à se languir des jours glorieux de la République.
Ainsi, même si en combat son utilité est plus que négligeable, l'escrime est toujours enseignée dans les académies militaires, et tout noble qui se respecte doit pouvoir défendre son honneur en duel, parfois jusqu'à la mort.
Enfin, comme nous l'avons vu dans « Organisation politique et sociale », les centauri placent en tête des qualités requises pour être efficace, la politesse et la courtoisie.
La réthorique et l'étiquette leur sont donc inculquées dès leur plus jeune âge.
La religion ne tient pas une place prépondérante au sein de la société centauri, et si tous s'accordent sur l'existence du Grand Architecte comme dieu unique, l'utilisation de la divinité (tous les empereurs décédés deviennent à leur tour éternels aux côtés de Dieu, ...) à des fins politiques a rongé le mysticisme sur ses bases.