Organisation politique et sociale

La société centauri repose sur le parcellement strict de ses catégories socio-politiques (le poids politique d'un individu représentant son importance sociale, et inversement, il est difficile d'exprimer autrement ce concept ...).

Dans la théorie, chaque membre d'une couche de ce « mille-feuille sociale » peut prétendre à accéder au niveau supérieur par le biais de dettes d'honneur, d'actes accomplis au bénéfice de la République, etc ...

Dans les faits, les chutes de statut sont beaucoup plus fréquentes (et violentes ...) que les hausses (manipulations, trahisons, ...).

a) l'échelle sociale

Le peuple :

- le bas peuple : les ouvriers sans qualifications, les gens de maisons, ...

- le moyen peuple : artisans, cadres d'entreprises, techniciens spécialisés, ...

- le haut peuple : conseillers auprès des Grandes Maisons, artisans renommés, PDG d'entreprises, professeurs respectés, sportifs ou danseurs célèbres, courtisanes...

La noblesse :


- la basse noblesse : conseillers auprès des Grandes Maisons, attachés diplomatiques, membres de la garde prétorienne de l'Empereur, ...

- la moyenne noblesse : représentants de maisons mineures au Centaurum, diplômates, attachés auprès de l'Empereur, ...

- la haute noblesse : représentants des Grandes Maisons au Centaurum, ministres de l'Empereur, diplomates, conseillers personnels de l'Empereur, ...


b) L'empereur

Nous avons choisi de placer l'empereur en dehors de l'échelle sociale, car les règles qui régissent ce rôle sont différentes.

Tout d'abord, le trône est héréditaire, le plus proche déscendant en héritant à la suite de l'empereur décédé (le Centaurum peut interférer, mais de manière discrête).

De plus, le maître de la République peut certes perdre son trône par vote du Centaurum (cela ne s'étant produit qu'une fois dans l'histoire centauri), mais il ne perd pas son statut : il conserve ses prérogatives sociales, même si il abandonne son pouvoir politique.

Ensuite, il peut prendre toutes les décisions qu'il veut, elles deviennent de fait des lois à part entière (tandis que le Centaurum vote ses propres lois de son côté, ce qui explique la complexité du système juridique centauri, bien que les décisions impériales aient toujours la prédominance sur celles du conseil).

Enfin, il possède une armée personnelle : la Garde Prétorienne, qui n'obéit qu'à lui.

Voilà qui explique qu'un individu ambitieux recevant toutes ces prérogatives peut, si il le désire et si il en a les capacités, régner en monarque absolu.

c) Le centaurum

Constitué de plusieurs centaines de « sénateurs », tous nobles, bien entendu, cette haute assemblée est en fait dans les mains d'une dizaine de Grandes Maisons, dont les émissaires contrôlent les votes des autres représentants des familles moins importantes.

C'est parmi les sénateurs que l'empereur choisit ses ministres (par obligation légale) mais il peut choisir des conseillers personnels en dehors de ceux-ci.